Né à Saint-Rémy en 1991, vit et travaille à Marseille.
Les premiers gestes que j’effectue sont souvent des soustractions et des effacements afin de libérer de l’espace-temps. Il reste alors des fragments de corps/objets/machines/architectures qui semblent se connecter. Ces images et sculptures restent en suspens, écorchées par des silences. Les installations que je construis traversent et compressent différents espaces de vie. Ces lieux qui en résultent s’apparentent à des corps, immobiles, mais traversés par différentes forces, flux, intentions. Des machines sont représentées à l’arrêt et questionnent une production évidée. L’intensité ne réside plus dans le mouvement ou la vitesse mais dans une activité mentale, implicite. Des liens viraux se tissent silencieusement dans les lieux et sur ses réseaux circulent des symptômes tels que le retrait et l’inactivité. La contamination est rendue visible notamment par des taches corporelles et de nombreux déchets. Ce corps malade renvoie à une ingurgitation à la fois idéologique et matérielle infectée.