« Aujourd’hui, j’ai le plaisir en visitant des galeries de retrouver des artistes découverts à Montrouge réussir leur carrière professionnelle. »
Fondateur et Directeur de la Galerie LAMAIGNERE SAINT GERMAIN jusqu’en 1993
Directeur artistique de ST’ART Foire d’art contemporain de Strasbourg 1995/2000
Directeur Artistique du Salon d’ANGERS - 1997/2000
Créateur et Directeur Artistique d’ART PARIS - 1999
Directeur Artistique du Salon de MONTROUGE - 2005/2008
Créateur et Directeur Artistique de MEDIT’ARTS et de la Biennale de TANGER
« En succédant à Nicole GINOUX en 2005 à la Direction artistique du Salon de Montrouge, ma mission était de poursuivre le concept de « Découvreur de nouveaux talents » du Salon qu’elle avait imposé avec mon nouveau regard et mes expériences dans le milieu de l’art contemporain. »
Alain Lamaignère a donc fait appel à un large panel d’écoles des Beaux Arts Françaises et a ouvert le Salon à des artistes travaillant dans les ateliers indépendants mais tous, en début de carrière et sans lien avec le réseau commercial. L’objectif était d’être véritablement découvreurs et de faire venir les professionnels en plus grand nombre.
Pour donner un ton unique à chaque édition du Salon et être toujours plus attractif, le commissaire a choisi de créer un « salon bis » avec des thématiques plus ouvertes : arts multiples, design et parrainage de jeunes par les anciens devenus célèbres.
La prise de fonction d’Alain Lamaignère en 2005 coïncidait avec les 50 ans du Salon de Montrouge. Cette année-là, le Salon renouait avec la tradition en consacrant les cimaises à une forte participation « peinture » et en demandant à des anciens de parrainer un jeune artiste de leur choix. Il n’y eut aucun refus et ces artistes devenus célèbres prêtèrent sans hésiter une de leurs œuvres pour l’exposer avec leur protégé. Le Salon montrait ainsi l’importance qu’il avait eue dans le monde de la création.
Le commissaire artistique s’était inspiré du manifeste de l’art cinétique - dont c’était le même anniversaire - qui préconisait que « la nouveauté en art ne pouvant être spontanément comprise il fallait la montrer plutôt que de l’explique »r. C’est grâce à cette référence, qu’il a su convaincre les grandes sociétés ayant leur siège à Montrouge et en particulier celles situées sur le périphérique de participer à « L’art se montre à Montrouge » en présentant sur leurs façades des reproductions géantes d’œuvres présentées au salon.
En 2006, une ouverture plus intense s’est faite au profit des nouvelles techniques en particulier la vidéo avec des cabines de projection en boucle et dans le salon bis consacré aux multiples, deux œuvres majeures sur très grand écran de Pierrick Sorrin et de Miguel Chevalier. Dans ce salon consacré aux multiples, hommage était rendu aux éditions Maeght, installées à Montrouge avec une salle entière d’éditions exceptionnelles dont des lithographies de Juan Miro jamais montrées auparavant.
Le Salon prenait en 2007 son envol en atteignant les 1000 dossiers de candidature. Le Salon bis montrait le Design autour d’une exposition conçue avec des prototypes de mobilier et de luminaires édités sur un période de 5 ans par le VIA et des travaux de trois grandes écoles, Camondo, Reims, Orléans.
L’édition 2008 a été très diversifiée sur la création, les nouvelles techniques et installations se présentaient au public, la peinture restait très présente. Dans le « bis », le passé artistique de la Ville de Montrouge était évoqué par une exposition de photographies de Salvador Dali réalisées quand il venait corriger ses livres édités par l’imprimerie Draeger située à coté de la mairie.
« Cette concomitance de deux manifestations n’en formant qu’une, a, j’en suis persuadé, conforté le public à venir découvrir de jeunes inconnus en plus grand nombre d’année en année. Cette dynamique retrouvée a permis de dépasser très vite les 10 000 visiteurs ce qui ne pouvait être qu’à l’avantage des artistes présentés. »
Redécouvrez le 52ème Salon de Montrouge avec Alain Lamaignère.