Née à Mfou (Cameroun) en 1977, vit et travaille à Clermont-Ferrand.
Un être humain naît et une place se crée. Cette place nous suit comme une ombre tout au long de notre vie. Si certains fuient la question de l’hérédité et de l’inégalité sociale, c’est parfois aussi pour forcer le destin et en finir avec certains traumatismes. Jeanne Kamptchouang cherche à définir à travers ses œuvres le monde tel que nous le partageons. A chaque fois, il s’agit pour l'artiste de définir la place que l’être humain occupe au sein de la société en pointant des valeurs, des idées à défendre : la liberté, la spiritualité, la cause, l’engagement personnel et collectif, la réécriture de l’histoire et l’élaboration d’une esthétique politique en passant par la sphère de l’intime et par des géographies, des espaces-temps qui demandent à ce que l’on défende sa propre forme de vie. Cette construction critique qui met en doute nos existences est présente dans les différentes représentations de la chaise que l’artiste répète régulièrement pour à la fois défendre et accuser.