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Maxence Stamatiadis

Né à Paris en 1988, vit et travaille à Le Pré-Saint-Gervais.

Maxence Stamatiadis, Abetterself, 2019, Vidéo, 2’

Maxence Stamatiadis, Abetterself, 2019, Vidéo, 2’

Et si le futur était déjà passé et qu’il était décevant ? De film en film, c’est cette question qui guide mon travail et y infuse une mélancolie sourde, un deuil sans objet : mélancolie d’un futur qui aurait pu être ? Qui aurait dû être ? Ce désenchantement d’une utopie de société qui n’a pas eu lieu, je le traque dans la vie quotidienne: envahissement d’objets technologiques qui au lieu de faciliter la vie, la rendent plus compliquée ; au lieu de rapprocher, isolent davantage. Ces objets deviennent la trace de ce futur qui n’est pas advenu, comme des vanités contemporaines, et participent d'un décor de science-fiction discrète dans lequel mes personnages évoluent. Des gens en marge et des extravagants : membres de ma famille, hurluberlus rencontrés le long de la Nationale ou enfants sauvages sur mon île grecque d’Egine. Tous semblent hantés par une absence : il s'agit toujours de mélancolie. C’est dans ce temps arrêté, infini et nul que je construis mes films, entre documentaire et science-fiction. 1e pers.

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