Née en 1990 à Paris (Ile-de-France, France)
Vit et travaille à Paris (Ile-de-France, France)
Formation : École nationale supérieure des beaux-arts, Paris (2014 - 2016)
Supports utilisés : pratiques numériques et éditions, pratiques mixtes
" Pour Lucie Planty, l’art se raconte à travers une fiction, un système narratif. La jeune artiste se glisse dans les plis du temps pour faire resurgir des lieux disparus, des artistes oubliés, des œuvres manquantes. Ses productions visent à nous interroger sur la question essentielle de la disparition.
Il en est ainsi de la série des peintures « Collection particulière » qui vise à recréer des tableaux disparus, volés durant la Seconde Guerre mondiale, et dont seuls subsistent quelques traces documentaires, descriptifs lacunaires, photographies en noir et blanc.
Ces formes de réinterprétations, jouées à partir d’une partition partielle et passée, tirent l’art de l’espace du côté de l’art du temps, et font entendre l’écriture d’une histoire de l’art en cours. À l’image de « Feu Pâle » de Vladimir Nabokov qui s’ouvre sur un mensonge : celui du manuscrit trouvé d’un poète disparu, Lucie Planty crée des mirages narratifs, et se fait auteure d’une histoire de l’art-fiction. "
Léa Djurado