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The Big Conversation Space

Clémence de Montgolfier

Née en 1987 à Saumur
Vit et travaille à Paris

Formation : Ecole Supérieure des Beaux-Arts d'Angers, Angers (2006 - 2011) ; Docteure de l'Université Sorbonne Paris-Cité (2017)

Niki Korth

Née en 1987 à Twin Cities, Minnesota, Etats-Unis
Vit et travaille à San Francisco

Formation : San Francisco Art Institute, San Francisco (2009-2012) ; Université du Minnesota (2006-2009)


Supports utilisés : Pratiques mixtes

thebigconversationspace

The big conversation space (Niki Korth et Clémence de Montgolfier), BCC Channel, Épisode 1 : Amour, magie et diversion, 2015 Plateforme de diffusion vidéo en livestream et chat de discussion, Dimensions variables En collaboration avec Alexander Rhobs. Pro

The big conversation space (Clémence de Montgolfier et Niki Korth), Conversations sur le pouvoir. Vue d'exposition, JUMP (cur. Céline Poulin), CAC Brétigny, Brétigny-sur-Orges, 2016 Installation, table, chaises, cartes, questionnaires, vidéo et performanc

The big conversation space (Clémence de Montgolfier et Niki Korth), BCC Channel, Épisode 2 : Secret, anonymat et transparence, 2016 Vidéo, plateforme de diffusion en livestream et chat de discussion, Dimensions variables En collaboration avec Alexander Rh

The big conversation space (Niki Korth et Clémence de Montgolfier), "The big conversation game", Un Nouveau festival, Plateforme de jeux (cur. Florencia Chernajovsky), Centre Pompidou, Paris. 2015 Jeu de société, activation Dimensions variables Photo : Ce

Aimeriez-vous vous faire enlever par des extra-terrestres ? Les machines sont-elles capables de désir ? Comment ressentez-vous l’autorité ? Pour Clémence de Montgolfier et Niki Korth, la conversation est un art. À l’inverse du challenge mondain des salons littéraires, l’enjeu du duo The Big Conversation Space, formé par les deux artistes en 2010, est une mise à disposition des idées, une structure ouverte afin que chaque spectateur devenu interlocuteur, puisse l’alimenter avec sa propre expérience.

TBCS développe des espaces collaboratifs dans lequel chacun accepte de partager ses croyances et ses ignorances. Pour cela, des situations propices à la discussion sont créés, prenant les formes d’une chaîne de télé et d’un chat, de jeux, d’installations et d’éditions. Elles sont des prétextes et des outils nourris par une base de connaissances qui augmente au fur et à mesure des projets. Avec The BCC Channel, des émissions en ligne divisées en thématiques telles que Secrets, anonymat et transparence, l’éclectisme des références s’affiche. Dans un même épisode se mêlent vidéos d’artistes, discours de scientifiques, courrier des lecteurs et diverses expérimentations.

Par la mise en réseaux de recherches et de personnes, TBCS déconstruit la hiérarchisation des discours, des médias et des pratiques culturelles au profit de la rencontre. Comme l’écrit John Dewey : « les oeuvres d’art sont le seul moyen de communication complet et sans voile entre l’homme et l’homme, susceptible de se produire dans un monde de fossés et de murs qui limitent la communauté d’expérience »1. Une table de jeux et des chaises sont installées.
Vous pouvez prendre place. Peu importe si ce que vous dites est vrai, faux et/ ou fictif. L’important, c’est de converser.

[1] John Dewey, L’art comme expérience, Paris, Farrago, 2005, p. 135.

Par Marie Bechetoille

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