A quelques semaines de l'ouverture de l'exposition, Ami Barak, le directeur artistique, partage sa vision de la 62e édition.
Pourquoi soutenir la création émergente ?
La création émergente est un phénomène lié à l’expression même du contemporain. Je pense qu’il y a un côté prémonitoire dans ce que font les artistes consciemment ou inconsciemment.
Ils affichent une certaine sensibilité et une certaine préoccupation en se situant en marge de la société ou en proposant des événements ou en participant à la vie de la cité, etc. Cela transparaît dans leurs travaux.
Quel est le rôle du Salon de Montrouge vis-à-vis de la scène artistique française ?
Actuellement, dans les foires et dans les centres d’art, il y a cette tendance à soutenir à la fois la jeune création et le retour à des figures historiques. Mais à Paris et en France, aujourd’hui, le seul événement central qui se focalise annuellement sur l’émergence, reste le Salon de Montrouge.
Comment qualifieriez-vous cette exposition 2017 ?
Il est surprenant de constater que le choix final des œuvres est assez différent par rapport à l’an dernier, et le dispositif scénographique va aussi aider à voir cette différence.
Lors de notre travail de commissaires, nous avons fait en sorte de pouvoir lire dans les démarches et dans la typologie de chaque œuvre. Il s'agissait d'identifier les éléments qui pouvaient lier les créations, puis de percevoir quelles œuvres pouvaient être disposées plus près des unes ou des autres. Nous avons dessiné quatre départements, que nous appelons des chapitres, car nous souhaitons raconter une histoire.
Salon 2017
Salon 2017
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